Piratage de Sony Pictures : des films inédits dans la nature
Lundi 01 décembre 2014 à 12:20. Mots clés utilisés: piratage, sonyLa semaine dernière, le site Internet de Sony Picutres, la filiale cinéma du groupe japonais, était victime d’un piratage dévoilant des adresses mail et des mots de passe de la base de données du studio. Cette semaine, ce sont plusieurs films de Sony Pictures, encore inédits au cinéma, qui sont publiés en version pirate sur Internet.
Décidément, les temps sont durs pour Sony Pictures. Le studio, l’un des six majors du cinéma actuel aux côtés de Warner Bros, Disney ou 20th Century Fox, a vu certains de ses prochains films au cinéma dévoilés sur Internet avant même leur sortie en salle. Quatre films sont en effet disponibles illégalement sur Internet depuis le piratage : Still Alice de Richard Glatzer, Mr. Turner de Mike Leigh, Annie de Will Gluck et Fury de David Ayer. Parmi ces quatre films, un seul est d’ores et déjà sorti en salles aux États-Unis : Fury.
Les versions piratées seraient en fait les versions des DVD prévus par Sony Pictures à l’occasion des différentes cérémonies de récompense dans les prochains mois comme les Oscars, les Emmys, ou à des fins de promotion pour les journalistes. Alors que certains de ces films ne sont attendus en salles qu’en février prochain, et en DVD quelques mois plus tard, c’est un gros coup dur pour Sony Pictures qui pourrait voir une partie des bénéfices de ces films s’envoler. Fury est ainsi le film l’un des films les plus piratés sur plusieurs plateformes de téléchargement et se place même en seconde position sur The Pirate Bay.
D’après le site Re/code, Sony enquêterait activement sur l’origine du piratage dont le studio a été la cible la semaine dernière. Sony Pictures semble penser que le groupe « Guardians of Peace » serait en fait dirigé par le gouvernement nord-coréen et pourrait opérer depuis la Chine. « Le timing de cette attaque coïncide avec la sortie imminente de The Interview, un film de Sony Pictures qui dépeint un complot de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un », explique le site Re/code, qui affirme que « Sony et des consultants externes en sécurité explorent activement la théorie selon laquelle le piratage a été opéré par des tiers depuis la Chine pour le compte de la Corée du Nord ».
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