On peut se faire flasher à 244 km/h et s'en tirer sans aucune amende. Deux chauffards, qui s'étaient lancés dans une course-poursuite sur l'autoroute en octobre dernier viennent d'en faire l'expérience. Le tribunal de police d'Agen (Lot-et-Garonne) les a en effet relaxés jeudi, la juridiction retenant la nullité des procès-verbaux plaidée par la défense.

Ils récupéreront leurs voitures

Les avocats des ces hommes de 26 et 46 ans, qui ne se connaissaient pas avant de se faire flasher en train de se doubler sur l'A62, entre Bordeaux et Toulouse, ont en effet évoqué des ratures ou encore l'absence d'homologation de l'appareil qui avait mesuré la vitesse. Ils avaient également mis en doute la possibilité qu'un gendarme puisse flasher deux véhicules en même temps.

Les deux conducteurs, qui s'étaient vu infliger un retrait de permis immédiat après s'être fait interceptés par les forces de l'ordre, pourront en outre récupérer leur voiture, une Golf et une Ferrarri. La justice a en effet également ordonné la levée de l'immobilisation des véhicules placés en fourrière depuis la date des infractions et pour lesquels le ministère public avait requis la saisie.