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Assignée en justice pour avoir loué 1,56 m² pour 330 euros à Paris

Mardi 15 octobre 2013 à 14:14. Mots clés utilisés: , ,

Un matelas, un robinet, une plaque de cuisson et une bande de 20 centimètres où se tenir debout : voilà tout ce qu'il était possible de caser dans les 1,56 m2 habitables du logement que Dominique, 50 ans, a occupé pendant quinze ans, pour un loyer mensuel de 330 euros.

Un "triste record" pour le responsable de la Fondation Abbé-Pierre, Samuel Mouchard, interrogé par 20 Minutes, qui avoue "s'être demandé comment c'était possible". 

Après la médiatisation de cette affaire, couverte à l'époque sur ce blog, Dominique a  décidé de se défendre, et assigne, mardi 15 octobre au tribunal d’instance du 11e arrondissement de Paris, son ancienne propriétaire. "Au titre de l’article L 1331-22 du code de la santé publique, Dominique va réclamer 25 000 euros à son ancienne propriétaire", explique le quotidien. Soit des dommages et intérêts pour le préjudice moral subi, et l'équivalent du loyer des cinq dernières années d'occupation de cette pièce, selon l'avocate de Dominique, Aurélie Geoffroy.

Et pourtant, "quand toute cette histoire a éclaté, il a culpabilisé", explique l'avocate, qui déplore qu'"on le montrait dans les médias comme ayant une vie misérable". L'histoire de la location de Dominique raconte plutôt une autre réalité : celle de l'absurdité de la situation immobilière parisienne. Car malgré le caractère illégal de cet "appartement" – le minimum légal est une surface de 9 m2 avec une douche dans l'appartement, selon la loi française – Dominique avait bien signé un bail, et recevait chaque mois une quittance. "Le loyer avait même grimpé avec l’inflation, dénonce Aurélie Geoffroy. A la fin, il payait 330 euros, soit 211,5 euros/m2…" Pire, trois agences immobilières différentes ont géré le logement en question.

Selon 20 Minutes, Dominique a finalement retrouvé un autre logement, "beaucoup moins cher" et "beaucoup plus grand". En attendant le jugement du tribunal de grande instance, il souhaite que son "histoire n’arrive pas à quelqu’un d’autre".


(Merci à David pour la news)

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