Une facture de téléphone rose de 107.000 euros
Mardi 09 avril 2013 à 11:07. Mots clés utilisés: facture, rose, telephone
Un Britannique de 45 ans a accumulé en trois mois une facture de plus de 107.000 euros en téléphone rose, relate le Daily Mail. Vodafone, son opérateur, a bien consenti à réduire sa dette à 34.000 euros mais l'intéressé, sans emploi, ne peut toujours pas payer.
Cet ancien agent de sécurité, qui témoigne de son calvaire au quotidien anglais, explique avoir commencé à fréquenter le téléphone rose en septembre dernier, en plein tourment à cause d'une rupture difficile. Au départ simple curieux après avoir vu une publicité à la télévision, l'homme devient alors totalement accro, sympathisant avec l'une des hôtesses en particulier, une certaine "Hannah", avec laquelle il peut évoquer la fin de son histoire amoureuse qui durait depuis deux ans.
Arrive alors la première alerte: une facture de Vodafone de 19.333 livres sterling, soit 22.760 euros. Mais ce montant déjà astronomique ne freine en rien les ardeurs de M. Waldrum. "J'ai continué à appeler tous les jours", témoigne-t-il. Une deuxième facture surgit alors, encore plus grosse: 71.850 livres (84.589 euros), faisant grimper sa dette à un total de 91.000 livres, soit 107.135 euros.
"J'en suis devenu malade", poursuit-il. A chaque fois qu'il rencontre une boutique Vodafone, il est ainsi pris d'une crise d'angoisse. Pire, aujourd'hui l'homme est sous traitement médical pour gérer son anxiété. Il prend également des pilules pour l'aider à dormir. "Du matin au soir, je n'ai qu'une chose à l'esprit: comment vais-je payer cette somme?", confie-t-il.
Kevin Waldrum reconnaît en partie sa responsabilité dans ce désastre financier mais selon lui, Vodafone auraît dû le prévenir plus tôt. De son côté, l'opérateur avance avoir bel et bien suspendu la ligne de l'intéressé dès le mois de septembre. Mais, selon Vodafone, pour contourner la suspension de sa ligne, Kevin Waldrum a tout simplement demandé une nouvelle carte SIM dans une boutique en déclarant avoir perdu l'originale.
"Ils devraient tout simplement annuler la dette, ils doivent penser à ma santé", conclut M. Waldrum. Ils ne m'ont même pas appelé pour me faire part de la réduction de ma facture, regrette-t-il enfin.
Pas de commentaires