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Kim Dotcom veut ressusciter Megaupload

Mercredi 13 juillet 2016 à 09:01.

Megaupload, le plus célèbre des sites internet de téléchargement, pourrait faire son retour en janvier prochain. C’est son fondateur, Kim Dotcom, qui l’affirme dans un message posté sur le réseau social Twitter.

Une énième, et vaine provocation ? Kim Dotcom, le fondateur du célèbre site de partage de fichiers Megaupload, fermé depuis janvier 2012, vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle plateforme de téléchargement, le 20 janvier prochain. La date n’a pas été choisie par hasard. Cela fera, en effet, six ans jour pour jour que les autorités américaines ont "débranché" ce service de téléchargement illégal.

Les comptes des anciens utilisateurs, qui avaient été supprimés lors de son arrêt, seront restaurés, assure Kim Dotcom , qui promet que ce nouveau service de téléchargement ne sera pas un simple clone du site Megaupload. Selon lui, l’utilisateur pourra profiter de 100 Go de stockage gratuit, et sans aucune limite de transfert. En outre, toutes les données qui transitent sur la plateforme seront désormais chiffrées par défaut.

 
En France, 7 millions d'internautes chaque mois

Pour les internautes qui ont l’habitude de télécharger ou regarder des séries en streaming, Megaupload était le site incontournable.  Le principe : chaque internaute peut déposer un fichier, qu’on peut ensuite télécharger gratuitement. Rien qu’en France, 7 millions d’utilisateurs s’y rendaient tous les mois au cours de sa dernière année d’exploitation, en 2011.

 

Créée six ans plus tôt, la plateforme hébergeait à l'époque des millions de fichiers de films et de musique. Or tous ces contenus, protégés par le droit d’auteur, étaient totalement illégaux. En janvier 2012, le département américain de la justice a décidé d’intervenir, ordonnant la fermeture de la plateforme, ainsi que la saisie de ses serveurs informatiques. 

Il risque vingt ans de prison aux Etats-Unis

Kim Dotcom, lui, s’est fait arrêter en Nouvelle-Zélande, où il était installé deux ans plus tôt. Il lui est reproché d’avoir amassé plusieurs dizaines de millions de dollars et d’avoir lésé les ayants droit des œuvres piratées à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars. Libéré sous caution, il a bien tenté de lancer de nouveaux services. En vain.

IMegabox (streaming musical), Mega (stockage en ligne) ou MegaChat (messagerie instantanée sécurisée) n’ont en effet pas rencontré le succès voulu. On peut donc douter du sérieux de ce nouveau projet. D'autant plus qu'en décembre 2015, un juge néo-zélandais a autorisé son extradition. Kim Dotcom a fait appel, et une nouvelle audience est prévue en août. S’il était extradé, il risque vingt ans de prison aux Etats-Unis.

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