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Des petits garçons de six ans convoqués à la gendarmerie pour une bagarre à la récré

Vendredi 16 mai 2014 à 14:42. Mots clés utilisés: , ,

Cinq élèves devront s’expliquer pour des faits survenus en mars…

T’ar ta gueule à la récré: les gendarmes de Gespunsart, dans les Ardennes, ne rigolent pas avec les disputes entre écoliers. Cinq élèves de l’école du village ont reçu des convocations en bonne et due forme pour être entendus par les gendarmes au sujet d’une bagarre survenue début mars et qui s’était soldée par des coups portés à une fillette.

La mère de celle-ci, choquée par l’énorme hématome sur la jambe de sa fille, a décidé d’en référer à la gendarmerie: «Ce n’est pas la première fois, ça dure depuis la rentrée, explique-t-elle au quotidien local L’union L’Ardennais. Nous avons déjà contacté par téléphone la directrice, nous nous sommes également déplacés mais ça n’a rien changé». Perdant patience, la mère de la petite victime a porté plainte. «J’ai alors fait constater les blessures par un médecin puis je suis allé porter plainte. Ma fille m’a avoué ce qui s’était passé. Elle était au sol et cinq garçons lui donnaient des coups de pied… Aujourd’hui je me demande dans quel état je vais la retrouver quand je la dépose chaque matin.»

«On n’a jamais été prévenus de ce qui se passait»

Une angoisse que les parents des enfants convoqués comprennent, déplorant que l’école ne les ait pas informés plus tôt des actes de leur progéniture: «On est en colère, s’exclame la mère d’un des garçons. Pour moi, l’école n’a pas fait son boulot!» «On n’a jamais été prévenus de ce qui se passait, renchérit une autre maman. Il y a bien eu une réunion à l’école avec la directrice, le 27 mars dernier, mais elle faisait suite à la plainte déposée par la mère de la fillette brutalisée».

La directrice de l’école n’a pas voulu s’exprimer sur ce problème. Les gendarmes ont commencé les entrevues avec les enfants, qu’il est tout à fait légal de convoquer s’ils sont impliqués dans une plainte déposée. Mais ce n’est pas si simple d’interroger un petit garçon de six ans: l’un d’entre eux s’est effondré en larmes et a été reconduit chez lui sans avoir rien raconté de ce qui s’était passé à la récré.

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